L’Exécutif et l’ONICL (Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses) ont décidé de maintenir la subvention des importations de blé en 2025. Cependant, le montant alloué sera divisé par deux. Cette décision s’inscrit dans une logique d’adaptation budgétaire de la part du gouvernement.
La saison céréalière actuelle prévoit une récolte de 44 millions de quintaux. Cela représente une hausse de 41 % par rapport à la campagne 2023-2024, qui s’était limitée à 31,2 millions de quintaux. Cette amélioration s’explique par les fortes pluies tombées en mars. Elles ont permis de recharger les nappes phréatiques. Certains barrages ont atteint leur capacité maximale. D’autres, dans une moindre mesure, ont aussi connu une nette amélioration. Les réserves d’eau du pays ont donc fortement augmenté.
Le prix du quintal de blé a aussi baissé à l’international. Cette baisse est due à une bonne moisson en avril et en mai chez nos pays fournisseurs tels que l’Union Européenne . Le Maroc en a profité pour réduire sa contribution budgétaire de moitié, tout en maintenant sa subvention des importations de blé.
Malgré ces conditions plus favorables, la sécheresse reste préoccupante. Elle dure depuis sept ans. Les précipitations, quant à elles, restent très instables. Le gouvernement a donc décidé de prolonger cette subvention des importations de blé , mais avec un budget revu à la baisse.
En réduisant sa participation par quintal importé, l’État libère une partie de ses ressources. Celles-ci pourront être réaffectées à d’autres priorités. Le but est de garantir une certaine stabilité des prix sur le marché local, notamment avec la baisse des prix du quintal de blé à l’international.

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