Le contexte de l’inflation au Maroc en 2023-2025
L’inflation au Maroc en 2025 est un sujet très suivi, surtout après les polémiques de 2023. Selon Bank Al Maghrib, le taux d’inflation au Maroc en 2025 devrait ralentir à 2,4 %, un niveau jugé satisfaisant. Pourtant, malgré ce recul général, les prix des biens alimentaires continuent d’augmenter plus rapidement que l’inflation globale, impactant directement le pouvoir d’achat des ménages marocains.
Selon Bank Al Maghrib, le taux d’inflation général au Maroc en 2023 était de 6.1%, tandis que les prévisions de l’année 2025 tournent autour 1%. Ce taux prévisionnel représente un taux « satisfaisant », car toute économie cherche à obtenir un taux d’inflation autour des 2%.
Des prix alimentaires qui augmentent malgré la baisse de l’inflation
Toutefois, malgré cette conjoncture « favorable » du niveau des prix, les prix des biens alimentaires augmentent plus vite que le taux d’inflation général.
Entre 2024 et 2025 :
Le prix des œufs est passé a atteint 1.50 dh, contre 1.20 dh auparavant.
Le prix de la viande rouge a dépassé la barre des 120 Dh le kg, tandis que le prix des sardines
Le litre d’huile d’olive a franchi le seuil des 70 Dh le litre.
Ces augmentations de prix dépassent l’évolution du niveau général des prix, ce qui pourrait impacter notre pouvoir d’achat.
Les trois raisons principales de la hausse des prix alimentaires
Mais alors, comment peut-on expliquer ce paradoxe ?
Multiplicité des intermédiaires :
Avant d’arriver chez nos épiciers, ou dans les rayons de nos supermarchés, les biens alimentaires passent entre les mains d’une multiplicité d’intermédiaires. Chaque intermédiaire bénéficie d’une marge sur le produit, ce qui augmente le prix appliqué au consommateur sur le marché local.
Sécheresse :
La sécheresse qui sévit depuis 7 ans au Maroc, diminue la quantité d’eau disponible pour nourrir le bétail ainsi que pour irriguer les champs agricoles, ce qui réduit l’offre agricole disponible et contribue à l’augmentation des prix.
Exportations qui réduisent l’offre sur le marché national :
Le Maroc exporte beaucoup à l’international, car le marché extérieur est très attractif pour nos agriculteurs locaux. Toutefois, ceci réduit l’offre sur le marché local. Face à une demande qui augmente avec la pression démographique, et une offre limitée, les prix tendent à augmenter.
